Les 5 choses à savoir avant de construire

Vous en avez marre de vivre dans ce petit appartement impersonnel dans lequel vous ne pouvez pas accrocher un tableau au mur sans penser aux trous que vous allez devoir faire ? Vous avez décidé de bâtir votre nid à votre image, celui qui va voir grandir vos enfants et dont ils se souviendront toute leur vie ? Devenir propriétaire de la maison que vous avez vu sortir de terre est pour tous une étape clé dans une vie. Ce sont aussi des engagements qui nécessitent une réflexion et des formalités auxquelles il faut se soustraire. Pour vous aider dans ce cheminement, nous vous avons détaillé les points clés de chaque étape de votre projet.

 

 

1.  La capacité de financement

A la signature du compromis de vente, l’acheteur dispose généralement de 45 jours pour débloquer son crédit. Face à la faible durée de ce délai, Sofider vous permet de prendre les devants en anticipant avec nos conseillers l’emprunt que vous pourrez obtenir.

Pour entamer cette démarche, il vous faudra auparavant réfléchir si vous êtes en capacité de faire un apport personnel et à quelle hauteur. Il sera pour nous un gage de confiance et de sincérité, et vous permettra de vous soulager d’une partie de l’emprunt contracté.

Par la suite, il conviendra de déterminer votre capacité d’endettement, c’est-à-dire le montant maximum des mensualités de votre foyer peut supporter. Il correspond à ⅓ des revenus de votre ménage, net de charges (autres crédits, pensions versées, etc…). Il est impératif de respecter ce ratio pour ne pas basculer dans une situation périlleuse de surendettement, pouvant compromettre votre bien-être.

2.  Le terrain

 

Le choix du terrain est primordial car c’est de cette décision que va découler votre vie future et sa qualité. La présence de commerces de proximité, services publiques, écoles, médecins, voies d’accès, transports en commun et l’accès à internet sont des caractéristiques propres à chaque localisation et impacteront le prix d’achat. Il est important d’engager une réflexion avec les membres qui composeront le foyer pour définir vos priorités. Il faudra également tenir compte de coûts “cachés” : un terrain en pente nécessitera des travaux de terrassement et les impôts locaux sont variables d’une commune à une autre.

La deuxième réflexion se portera sur l’achat d’un terrain en lotissement, c’est-à-dire vendu par un aménageur professionnel ou en terrain diffus via un particulier. La première option offre la sécurité d’une parcelle constructible et viabilisée (raccordement au réseau d’eau, électricité, tout-à-l’égout), mais est très souvent soumise à un cahier des charges et un règlement du lotissement imposant des coloris, matériaux, une hauteur maximale des habitations, etc… En terrain diffus, il sera de votre responsabilité de vous assurer que la parcelle est viabilisée et constructible en vous référant au Plan Local de l’Urbanisme (PLU)

 

3.  Le Plan Local de l’Urbanisme (PLU)

 

Entré en application en 2000, le PLU permet de déterminer l’affectation des sols pour chaque terrain de la commune et les réglementations applicables sur la parcelle que vous visez. Il se compose de plusieurs cartes d’urbanisme, divisées en zones, et répondant à un règlement spécifique. Si vous n’avez pas préalablement sélectionné une parcelle précise, vous pouvez simplement consulter le PLU de la ville pour réfléchir aux secteurs constructibles, ce qui vous permettra d’orienter vos recherches.

Les PLU sont souvent consultables en ligne, si votre mairie dispose des ressources suffisantes pour la gestion d’un site web, mais ils le sont également sur place. Pensez à contacter le service de l’urbanisme à l’avance, afin que la personne en charge vous accompagne dans cette lecture, qui peut s’avérer technique. A l’issu de cette consultation, vous pourrez recevoir un certificat d’urbanisme reprenant les caractéristiques de la parcelle choisie.

Sachez qu’il est toutefois possible de demander une révision du PLU. Si la municipalité constate qu’aucuns risques naturels ou technologiques ne sont à déplorer, elle peut décider de le modifier.

 

4.  Constructeur ou maître d’œuvre ?

 

Les constructeurs sont des entreprises qui vont vous permettre de réaliser votre maison au travers d’un Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI). Il est encadré par la loi du 19 décembre 1990 et a été créé dans le but de protéger au mieux le particulier voulant accéder à la propriété. Dans ce type de contrat, le professionnel vend un produit fini, en engageant sa responsabilité concernant l’achèvement des travaux, dans les délais et prix convenus à la signature du contrat (même en cas de faillite). Cette solution est la plus utilisée (⅔ des constructions) et correspond principalement à des maisons standardisées.

A contrario, dans le cadre d’une réalisation personnalisée, le Contrat de Maîtrise d’œuvre (CMO) sera plus adapté. En effet, les maîtres d’œuvre sont généralement des architectes, bureaux d’étude ou économistes de la construction, c’est à dire des concepteurs indépendants qui vont être à même de respecter des contraintes imposées. Cependant, le CMO est uniquement régi par une norme qui implique que le maître d’œuvre conseille son client et le représente auprès des artisans. Si ce contrat est souvent plus compétitif pour ce type de production, il ne garantit pas le coût final à l’achèvement des travaux exécutés.

 

5.  Obtention du permis de construire

 

Le permis de construire est une autorisation délivrée par le service d’urbanisme de la mairie de la commune concernée, pour toutes les constructions de plus de 20m² de surface de plancher. Il a une durée de 3 ans et peut être prolongé 2 fois pour 1 an supplémentaire. Il devra être affiché et visible depuis la voie publique durant toute la durée des travaux. Il sera également imposé d’effectuer deux déclarations, à l’ouverture du chantier et à l’achèvement. Si la surface dépasse 150m², le recours d’un architecte devient obligatoire.

Pour obtenir le permis, il sera nécessaire de déposer en main propre ou par voie postale en accusé de réception, un dossier complet téléchargeable en ligne (service-public.fr).

Une fois remis, un délai d’instruction de 2 mois se met à courir durant lesquels il pourra vous être réclamé des pièces supplémentaires. Si, à l’issu de cette durée, aucune réponse ne vous est parvenue, alors il sera considéré comme tacitement accordé et il vous appartiendra de réclamer un certificat d’absence d’opposition pour débuter les travaux.

Si vous êtes prêts, nous sommes là pour vous accompagner et vous guider dans cette aventure. Rendez-vous sur notre simulateur de crédit(*). Ou prenez contact avec un de nos conseillers.

A très vite !

Sophie

(*)Cette simulation est fondée sur vos seules déclarations et vous est communiquée à titre indicatif sans valeur contractuelle. Elle ne constitue en aucun cas un engagement de la banque.

Elle se base sur des hypothèses simples et les résultats sont variables selon les spécificités de votre situation personnelle.

Seul un entretien avec votre conseiller pourra vous permettre d’obtenir une étude personnalisée de votre projet.

Les informations recueillies pour ce calcul ne feront en aucun cas l’objet d’une conservation ou d’une communication externe.

 

 

L’emprunteur dispose d’un délai de réflexion de dix jours, dans le cadre d’un prêt immobilier ou d’un délai de rétractation de 14 jours, dans le cadre d’un prêt personnel avant d’accepter l’offre de crédit. La réalisation de la vente est subordonnée à l’obtention du crédit. Si celui-ci n’est pas obtenu, le vendeur doit rembourser les sommes versées.

 

Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.