Les 7 questions à se poser pour investir dans le locatif

Quand on souhaite devenir propriétaire, investir dans le locatif peut être une opportunité. Cela vous permettra de bénéficier des loyers pour rembourser une partie de votre emprunt et donc de vous constituer un patrimoine plus facilement. Cependant, cette décision mérite une mûre réflexion, et nous vous avons préparé 7 axes de raisonnement pour vous aider dans votre projet.

1) Choisir son emplacement

Quand on achète, de surcroît s’il s’agit d’une première acquisition, l’objectif est de rentabiliser votre bien le louant le maximum du temps. Pour cela, la localisation ; la ville et le quartier vont être des éléments primordiaux pour votre choix. Par ailleurs, il faudra aussi faire attention aux commodités disponibles (transports, écoles, commerces, accessibilité). Tous ces éléments détermineront la cote de votre bien, et s’il va prendre de la valeur !

2) Réfléchir à la taille du bien

Dois-je investir dans un ou plusieurs petits studios ou dans une villa ? Cela va dépendre de la population de locataires que vous ciblez. Les studios à proximité des facultés correspondent plutôt à des étudiants et les villas en zone pavillonnaire à des familles. Cependant, la disponibilité des biens dans votre secteur est un autre élément à prendre en compte : s’il y a une forte demande de location pour un type de logement, cela impliquera des revenus quasi assurés.

3) Le charme de l’ancien ou la praticité du neuf ?

Au-delà de l’ergonomie, le neuf propose l’avantage de la garantie décennale qui vous protège contre les vices cachés pendant 10 ans et la garantie du parfait achèvement qui vous autorise à bénéficier de travaux de rectification, la première année, pour les défauts de construction et de conformités apparents.

 

L’ancien n’est pas en reste, car il possède une meilleure rentabilité du fait d’un coût d’achat moins élevé, principalement. Cependant, le neuf ouvre droit à des exonérations fiscales (dispositifs Pinel) qui lui permettent de tenir tête aux vieilles pierres.

4) Louer vide ou meublé ?

Ces deux modalités entraînent des différences en termes d’investissement. Au coût du bien, il faudra ajouter celui des meubles dans un meublé (ça parait évident). De plus, les baux ne sont pas les mêmes en matière de durées, préavis et cautions. La fiscalité est également différente : bénéfices industriels et commerciaux pour un meublé et fonciers pour une location vide. Il va falloir sortir les calculettes !

5) Faire appel à un loueur professionnel ou non ?

Louer son bien implique de déposer des annonces, sélectionner les dossiers, organiser les visites, faire les contrats, gérer le recouvrement des loyers et les prestataires pour les réparations urgentes. Cette tenue demande du temps et la solution peut être de faire appel à un gestionnaire locatif, qui se chargera de réaliser ces tâches à votre place, moyennant un coût à la hauteur de la prestation. Aviez-vous anticipé cette dépense éventuelle ?

6) À quel prix vais-je louer mon bien ?

Telle est la question ! Cela va dépendre de votre bien, de la fréquence de la remise en état, des prestations qu’il offre et surtout du marché sur lequel vous êtes. Un bon moyen pour estimer son prix de location est de consulter les autres annonces sur les sites spécialisés ou même de vous faire passer pour un futur locataire ! Il n’y a pas de mal à espionner la concurrence.

7) Comment vais-je financer mon projet ?

Un investissement locatif peut faire penser à une solution miracle, mais il faut tenir compte que 30% du coût de votre achat n’est pas couvert par vos loyers, à cause des frais généraux notamment. Vous devez alors vous poser la question de la capacité de remboursement et donc aussi de son étalement.
Tous ces éléments sur lesquels nous vous invitons à réfléchir ne sont qu’un début, mais elles sont indispensables pour un investissement locatif. Pour toutes vos questions, n’hésitez pas à solliciter nos conseillers qui vous aideront à faire mûrir votre projet.(*)

(*) sous réserve d’acceptation de votre dossier par la Banque

 

L’emprunteur dispose d’un délai de réflexion de dix jours, dans le cadre d’un prêt immobilier ou d’un délai de rétractation de 14 jours, dans le cadre d’un prêt personnel avant d’accepter l’offre de crédit. La réalisation de la vente est subordonnée à l’obtention du crédit. Si celui-ci n’est pas obtenu, le vendeur doit rembourser les sommes versées.

 

 

Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager